Cigare en bouche. (Entretien Slobo/Wolverine)

Une fois avoir frapper à la porte ou il savait le bourru présent, et avoir entendu un entré assez froid, Slobo ouvrit.
La piéce était plus grande que la sienne. La chambre de Logan est meublée dans un style dépouillé, à la manière japonaise : un futon reposant sur deux tatamis à même le sol, un traversin, un oreiller remplis de haricots et une cantine métallique fermée par un cadenas. Il n'y a ni photos, ni décoration d'aucune sorte. Les murs ne sont couverts que des boiseries d'origine du manoir Xavier.. Bien sur le Shiar ignorait l'origine de tout cela mais reconnaisait une originalité dans la décoration.
Il avança vers le colosse trapu à genou au-dessus de son futon en train de préparer son sac.


"Salut. Je viens vous voir au sujet de la jeune Arwen. Je m'inquiéte à son sujet. Déjà je ne comprend pas qu'ellle en pince pour ce sufisant de Calvin. Mais, je voudrais que vous fasiez particulièrement attention à elle en mission. Je ne sous entend pas qu'elle n'est pas faite pour une mission. Mais j'ai connu la guerre ... Comme vous, non ? Et elle est jeune. Ce qu'elle risque de voir ou de vivre peut être choquant. Je voulais juste être sur qu'on soit sur la même longueur d'onde."

Le Shiar avait dit cela d'une traite car l'homme qui lui faisait face, l'impréssionné plus que n'importe quel autre être de l'univers. Et il fallait l'avouer c'était la première fois qu'il l'était.

Logan occupé à refermer son sac sur un épais paquet ambré ne prend pas la peine de lever la tête pour vérifier qui entre dans la petite chambre sommairement meublée qui lui sert de tanière quand il réside à l’Institut.
Il a identifié bien avant qu’il se présente devant sa porte l’odeur du petit bonhomme qui avait fait une entrée spectaculaire au coté d’un canard humanoïde dans le bureau de Xavier au beau milieu des présentations avec Britain.

L’adolescent étique mesure à peine plus de 4 pieds ½ et ne semble pas avoir plus d’une quinzaine d’années. Il a le teint cireux, des cheveux noir-corbeaux et il est vêtu à la mode metal gothic punk : blouson noir, jean craqué, lourdes bottes de cuir, têtes de mort argentées et tee-shirt sur lequel est écrit Young Just Me. Seuls ses yeux brillants sans pupille laisse vraiment entendre que ce n'est pas un humain.

Citation :

"Salut. Je viens vous voir au sujet de la jeune Arwen. Je m'inquiète à son sujet. Déjà je ne comprends pas qu'elle en pince pour ce suffisant de Calvin. Mais, je voudrais que vous fassiez particulièrement attention à elle en mission. Je ne sous-entends pas qu'elle n'est pas faite pour une mission. Mais j'ai connu la guerre... Comme vous, non ? Et elle est jeune. Ce qu'elle risque de voir ou de vivre peut être choquant. Je voulais juste être sur qu'on soit sur la même longueur d'onde."

Le colosse trapu et musculeux, à l’étroit dans une large chemise à carreaux rouges et dans des pantalons de jean qui ont eu des jours meilleurs, fait glisser la fermeture éclair du grand sac militaire qu’il a finit de préparer. Il se redresse d’un geste rapide en attrapant les poignées du lourd paquetage et en le déplaçant devant la porte, ignorant Slobo. Puis il revient sur ses pas pour fermer la cantine en fer dans laquelle le Shiar a juste le temps de deviner la poignée d’un sabre japonais convenablement emmailloté dans une étole riche avant que le mutant ne referme la caisse métallique et replace un lourd cadenas sur la serrure. Enfin il se redresse et fait face à son visiteur.
L’homme plutôt velu, le visage encadré dans une coupe Werewolf année 60 qui ne donne pas à rire au-dessus de trop évidents traits bestiaux, dépasse au mieux Slobo d’un pied en hauteur mais en largeur, on pourrait mettre plusieurs Shiar. D’un regard vide effroyable, ses mains d’étrangleur le long du corps, il inspecte son interlocuteur pendant une longue minute avant de dire laconiquement d’une rude voix sombre :

- C’est un atout pour l’équipe sans quoi je ne la trainerai pas derrière moi.

Slobo déglutit avec grande peine. Il ne comprenait pas pourquoi cette humain le mettait tant mal à l'aise. Il aurait été un spécialiste des comportement animalier qu'il dirait que cette homme était le chef de meute. Comme pour les loups et lui se sentait comme un simple suivant. Rien de mal à cela. Juste que l'expérience de plusieurs siècle qui manqué encore qu shiar. Et pourtant il était plus prêt de la quarantaine que ce qu'il sont look d'ado rebelle.

"Ce n'est pas ce que je veux dire. Comprennait moi bien."

Il fit une pause.

"Je pense qu'elle à tout à fait sa place dans votre combat quel qu'il soit. Mais là nous parlons d'une guerre ouverte ... Sans merci ... Sans hésitation. Et je ne parle pas que de blessure physique."

Le shiar attendit de voir si l'homme suivait son résonnement.

L’homme au physique brutal dévisage Slobo à la manière d’un fauve prêt à bondir sur sa proie. Il avance, imposant, jusqu’à mettre sa gueule à quelques pouces du visage du shiar et passe un bras par-dessus l’épaule de l’extraterrestre pour fermer la porte de sa chambre. Slobo se retrouve coincé entre le titan musculeux et le battant clos sur lequel son bras robuste reste appuyé. Le mutant incline doucement la tête en montrant ses canines saillantes et reniflant de manière inquiétante. Puis il murmure froidement :

- Tu préfères qu’elle reste éternellement le faire valoir d’un pauvre type ? Elle a besoin de prendre des coups pour réaliser qu’elle est solide et plus utile qu’elle ne le croit. Et toi, en voulant la protéger, tu ne l’aides pas.

Ses yeux de prédateur plongent dans le regard ambré du Shiar. Les deux êtres se dévisagent ainsi un moment avant que le colosse ne gronde tout doucement, appuyant sur chaque mot :

- Je fais attention à elle. C’est mon équipière.

Puis le mutant demande sur un ton menaçant :

- Ça te va ?

Le shiar se sentit tout petit d'un coup d'un seul. Il rougit et répondit doucement.

"Je comprend. Désolé de vous avoir fait perdre votre temps."

Le colosse relâche sa pression sur la porte et se recule. Il conclut sur un ton neutre :

- Y a pas de mal. Autre chose ?

Le moins qu'on puisse dire c'est que le bonhomme n'est pas facile. Son allure peu engageante colle bien avec un caractère trempé : il est froid, désagréable et souvent menaçant sans raison.
Le shiar peut sentir instinctivement la bête qui couve derrière son regard impavide et le combat qu'elle livre pour prendre le contrôle. C’est sans mal qu’il peut imaginer ce qui se passerait si les barreaux de la cage finissait par céder. Cela explique peut-être pourquoi le mutant tente de faire le vide autour de lui ou à défaut… d’endurcir ses proches.

Le Shiar se reprit et répondit de bon coeur.

"Rien, à part que ce serait un honneur de combattre à vos côté !"

Ne se sentant pas fier de sa réaction face à cette étrange Humain, Slobo voulait lui montrer que lui aussi était d'une autre trempe en temps normal.

"Et votre nom, peut-être ?"

Finit-il en tendant la main.

Le mutant regarde la main tendue du shiar comme s’il ignorait de quoi il s’agissait puis il dit sur un ton cinglant en montrant les crocs :

- On ne se connaît pas encore assez pour ça.

Il laisse passer un silence puis ajoute finalement :

- Mon nom de code est Wolverine. Maintenant je dois y aller.

Le colosse attrape le gros sac qu’il a préparé et reste là à attendre que Slobo, planté devant la porte, réagisse.

Le shiar le suivit en souriant.

"C'est tous ce que je demandait !"

Lui assura-t-il.

Wolverine, l'imposant sac pendu par les poignées au bout de son musculeux bras droit, laisse sortir le shiar avant de lui-même lui emboîter le pas et d'entraîner la porte derrière lui pour la fermer sans un autre regard à son compagnon.
De sa main libre, le colosse sort de la poche de son épaisse chemise un énorme bout de cigare mâchouillé qu'il porte à la bouche entre des crocs aiguisés. Il attrape dans la poche de son jean un briquet tempète avec laquelle il allume le bâton de chaise. Le bout rougeoie puis le couloir s'emplit d'une lourde fumée âpre à l'odeur désagréable.

Les deux personnages empruntent le long couloir et tombent sur Bobby et Arwen qui attendent Slobo sur le balcon qui surplombent le hall d'entrée.

-> Guidance.