rendez vous avec Poète (mardi 29 aout 2002 17h)

Un homme robuste d'une quarantaine d'année s'approcha discretement d'Annie et lui glissa.

"Pile à l'heure ! Fais comme si de rien n'était et rejoint moi dans l'impasse deux cent metre à ta gauche."

Puis il pressa le pas soucieux de ne pas se faire repérer.

Annie fit comme il lui demandais, et se dirigea vers l'impasse en prenant bien garde de ne pas se faire remarquer. Elle y entra et retrouva son contact, qui avait dit se faire appeler Poète. Elle s'Avança jusqu'à lui et croisa les bras sur sa poir=trine, avec un air impatient mais curieux. Elle dit sur un ton qui disait clairement qu'il n,avait pas toute la nuit pour la couvaincre:

- Bon, je suis venue, alors maintenant, j,espère que vous m,expliquerai pourquoi vous vouliez me rencontrer et ceque vous avez à me dire. Et faites vite, je n'ai pas toute la journée...

Quelque chose lui disait cependant qu,elle n,avait pas perdu son temps en venant ici. Sa petite voie int.rieure, la voie de sa compagne infernale, lui sussura qu'elle devrait rester et écouter ce que cet homme avait à lui dire, q'il en allait de son avenir. Aussi décida-t-elle de l,écouter jusqu'au bout...

-Bon, je vous écoutes, l'ami.

Deux millions de dollars... De tout ce qu'il venait de dire, c'était ce qui avait le plus retenu l'attention de la jeune femme. Puis elle s'avisa qu'il avait mentionné Doom. Le Dr. Doom? Il y avait longtemps qu'on avait plus entendu parler de lui... Elle était encore dans l'Air Force la dernière fois qu'il avait fait des siennes, et ça n'avait pas été beau. Elle trouvait le tupe assez intéressant et certainement plein de ressources, mais elle n'adhérait pas à ses idéologies...

Elle n'avait cependant aucuns scrupules à travailler pour de l'argent! Et à cet instant, sa petite voix maléfique lui soufflait de prêter un oreille attentive à cette proposition. Et sa compagne de l'espace se trompait rarement...

- Doom, hein? Il y avait longtemps qu'on avait pas entendu par ler de lui! je travaillais encore pour ce beau et grand pays, à l'époque. C'était il y a quoi... 8, 10 ans?

Elle fit une pause et eut un demi-sourire assez machiavélique. Il faisait très sombre dans cette ruelle mais ses yeux étaient parfaitement visibles, et rouges comme le sang... Elle ajouta, plus sardonique:

- Mais le son merveilleusx de 2 millions de dollars sonne très doux à mes oreilles... Alors, que me vaut l'honneur d,avoir été remarquée par le Dr. Doom, et qu'est-ce qu'il attends de moi, exactement?

Poete songea au fait qu'il n'avait pas à faire à une idéaliste. Mais Doom saurait bien mieux que lui faire partager son rêve à la ténébreuse Annie.

"Mon Maitre souhaite vous rencontrer et ils vous donnera tout les détails que vous désirez Milady. Mais avant cela votre premiere mission consistera à m'aider à débusquer des agents philo-brittons. Nous avons localisé leur Qg à deux pas d'ici. Si vous êtes partante on va nettoyer ce troue à rats."

Annie eut un petit sourire en coin et plissa les yeux lorce que son interlocuteur lui dit qu'il y avait un trou à rat à détruire. Elle répondit, plutôt sarcastique:

- Ben, je suis toujours prête à faire de la dératisation, surtout pour le prix que vous proposez de me payer, mon cher Poète. Quant à votre boss, je veux bien le rencontrer s'il a des détails à me donner quant à ce qu'il attends de plus de ma part. mais je ne vus promets rien, ok? Dit-elle d'un ton plus dur, et elle continua: Je vous aide sur ce coup-ci, mais après, je fais rien de plus tant que j'ai pas vu la couleur de votre argent, et entendu ce que Doom a à me dire.

"Tres bien Milady. Pour ce qui est de l'argent nos caisses en débordent vous ne serez pas déçue. Venez avec moi ces lascars ne devraient pas nous poser de problemes et j'espere sur place trouver d'autres informations quant à leur implantation sur le territoire Americain."

Le "trou à rats" n'était qu'à deux rues d'ici. Une fois devant la porte qui disposait d'un systeme de securité assez élaboré, Poete sortit un ordinateur de poche. Il tapota sur le clavier et désactiva les systemes d'alarmes. Puis il se munit de son fusil d'assaut dernier cri. D'un coup de pied d'une puissance surhumaine, il défonca la porte et d'un geste galant
invinta Annie à ouvrir le bal.

A l'interieur, trois armoires à glace armés de révolvers déboulèrent et l'un deux Sneiz Znidders braquat son arme sur Annie.

" Eh ma mignonne tu cherches du réconfort ? Allez genoux à terre et pas de gestes brusque sinon je te fais sauter le caisson !"

C'est sur ces doux mots que Poete qui courrait litteralement sur le mur de droite lui donna la sainte absolution d'une salve à bout portant.
Les deux autres gus s'appretaient à riposter et une moultitude d'autres commençèrent à affluer.

En une fraction de secondes, la pâle juene femme se transforma en Shadowfire, Maîtresse des Ombres, et ses cheveux devinrent aussi mouvents que de l'encre vivante. Ses yeux devinrent noirs comme la nuit et une lueur rouge brillait profondéement en eux, ses vêtements se métamorphosèrent en une sorte de toile ombreuse la revêtant comme une toile déchirée et presque vivante tant elle était changeante.

Avec un cri de guerre à glacer le sang, elle leva les deux bras, envoyant sur la première ligne des ennemis un barrage de dagues d'ombres mortelles depuis le bout de ses doigts, tout en se protégeant d'une armure d'ombres, une sorte de bouclier noir luisant. Elle faucha ainsi par surprise les premiers rangs de ses attaquants, laissant des corps empilés à ses pieds. Puis elle s'éeva dans les airs et plongea sur trois types qui venaient juste derrière.

Elle les enserra étroitement dans un cocon d'ombres et serra le ppoing jusqu'à entendre des craquements sinistres à l'intérieur, et des cris de souffrance atroce.

"YEAH! Allez, mes mignons, venez me voir, un peu! J,ai quelque chose pour vous..."

Elle voyait maitenant les autres hésiter devant le sort subit par une dizaine de leurs compagnons en seulement quelques secondes. pendant ce temps, Poète avait décimé une bonne part de ces "rats", et il y avait pas mal de corps qui s'accumulaient maintenant sur le sol de cette pièce. Shadowfire eut un sourire éclatant et totalement diabolique à l'adresse des nouveau arrivants, qui se figèrent sur le pas de la porte.

Ils hésitèrent une seconde de trop...

Elle les englua dans une mélasse d'ombres liquides surgie du sol sous eux, et en rassembla d'autres qui venaient des murs et du plafond. En quelque instants, ils furent enfermés dans une sphère d'Ombres liquides... Et se noieraient à terme...

Alors que Shadowfire faisait preuve d'une efficacité redoutable, Poète zigouilla quelques caves qui, on le voyait bien, n'en menaient pas large. mais il fallait en garder un sauf question d'en savoir plus.
James Ruppert s'etait engagé au coté de la milice pro britonne depuis six mois et sa quete de gloire et de reconaissance prennait un tournant des plus sinistre. La gorge semi broyé par la douce pression digitale qu'exerçait Poète lui fit vite fait comprendre que la récré était finis. Poete le relacha, James s'ecroula à terre suffoquant et pestant contre le clone-cyborg qu'était en réalité Poète.

"Connard de ..... kuff kuff !"

Poète n'aprecia pas cette derniere remarque et souriant à Annie il ecrasa son talon gauche sur le plexus de James pour lui rappeler au combien il était douloureux d'avoir des pensés malsaines envers l'elite Latverienne.
Puis il se pencha vers lui.

"Bin mon ptit gars t'as pas appris à causer proprement ?" Et le menaçant de son poing d'où sortit une fine lame de métal.
"On va jouer à un jeu sympa toi et moi. Ca s'appelle "Balance tout ce que t'as d'interressant à me dire". La regle est enfantine. Soit j'en apprend un max sur votre résau de fils de ...., soit je t'egorge comme un goret."

James tétanisé ne pronnonça qu'une syllabe "Là" tout en montrant du doigt un meuble de bureau. Poete compris que le glandu ne serait plus vraiment loquace. L'agent Latverien y était allé un peu fort à vrai dire et tant qu'à faire autant se débarrasser de l'apprenti facho. Ce dernier serrant les dents se vit orner d'un troisieme oeil sur son front d'où ruisselait une délicate coulée de sang.

Poète se leva et alla examiner le meuble, il fouilla les tiroir un à un pour finalement mettre la main sur un mini disc optique.

"Le seigneur Doom va beaucoup apprecier ce-ci. je ferais un rapport élogieux sur vos performances Milady Hagens. Mon Maitre apprecie fortement les gens de votre trempe et il saura être large pour ce qui est de vous récompenser. A vous de voir si l'avant gout qu'il vous a été offert aujourd'hui vous a convaincu de rejoindre notre prestigieuse armée."

Annie avait lâché sa bulle de ténèbres liquide au bout de suffisament de minutes pour être certaine qu'il n'y avait plus rien de vivant à l'intérieur, et avait en même temps observé Poète à l'oeuvre. Il était bon, très bon, même, et... pas vraiment humain, malgré les apparences, se rendit-elle compte aussi. Quand l "questionna" le dernier survivant du groûpe avant de lui offrir un aller simple pour l'enfer, elle haussa un sourcil délicat, noirs comme de l'encre, et sa chevelure suivit les vagues de ses émotions. Elle vint caresser pensivement ses épaules de ses lambeaux ténébreux... Celà était du plus bel effet... Ou du plus terrifiant, dépendant de votre point de vue!

Quand il eut terminé, et qu'il vit vers elle, en la complimentant sur ses performances, elle eut un sifflement admiratif Elle savait reconnaître du bon boulot quand elle en voyait... Elle parla, et quand elle parlait sous cette forme, on aurait di que deux voix se superposaient: celle de Annie, douce et muicale, et celle de l'entitée qu'elle portait. sombre, profonde et glacée comme les profondeurs de l'espace. C'était dérangeant à l'extrême

- Vous aussi, vous vous défendez bien, l'ami. Je vous ai déjà dit que je veux bien rencontrer Doom, et que je ne doutes pas de sa générosité. je vais considérer l'éventualité de travailler pour lui, mais je préfère que rien ne soit officiel, si vous me comprenez bien... je suis une créature de l'Ombre et je déteste le feu des projecteurs.

"Il sera fait comme vous le desirez Milady. Un avion diplomatique partira tot demain pour Doomstadt. Ne vous embarrassez pas de vos affaires les boutiques Latverienne regorgent de parures toutes plus belles les unes que les autres. Un chauffeur viendra vous chercher et vous ammenera à l'Aeroport. Quant à moi je file et vous dit à bien tot pour plus de réjouissance encore."

D'un baise main mesuré Poète pris congé de Shadowfire. Poète n'était pas à proprement parlé un robot, sa conscience et une partie de ses tissus organique était issues d'un humain ayant vecu il y'a de cela 97 ans dans le futur, ranimé par le genie de son maitre il se complaisait dans cette nouvelle vie. A son époque l'age des merveilles était presque un mythe et lui le vivait constammment depuis sa resurrection. Un soir d'octobre 2099 il tomba sous les coup répétés d'un gang de dealers qui operait dans la ville basse, dans une ville qui n'était qu'un pale reflet de la Doomstadt actuelle.