Avez-vous peur du noir?

Annie hagens sortit de l'aéroport et héla un taxi. Elle n'eut pas à attendre bien longtemps, car comme à New-York, ils étaient légion dans cette ville. Elle était plutôt contente d'être arrivée à destination par une superbe journée d'orage, pendant lquelle le ciel semblait se déchirer et vômir des trombes d,eau sur la tête des Californiens! Elle se demandait d,ailleurs si elle n'aurait pas dut se rendre à New-York, à la place. Cette ville était bien trop ensoleillée pour elle, en rêgle générale.

Haussant les épaules, elle monta dans la taxi qui venait de s'arrêter devant elle, et lui demanda de l'mmener au centre-ville. Il était environ 9heure du matin, et la circulation était infernale sur les grands axes routier, mais elle s'en fichait. Ça lui donnerait le temps de penser. Enfin, si ce crétin, là devant, pouvait se la fermer! Elle était tombée sur un bavard, c'était bien sa veine... Elle s'Arrangea pour assombrir un peu l'intérieur du véhicule de manière à ce que seuls ses yeux à la flamme rougeatre ne se voient, et dit sur un ton bas et teinté de menace:

- Silence!

L'homme, un afro-américain, jetta un regard apeura par-dessus son épaule, et déglutit avec un petit déclic nerveux. Il reposa ses yeux sur la route et resta coi, se demandant sans doute ce qu'il avait bien put voir, et qui cette femme au ton à glacer le sang pouvait bien être.

Annie repensait à ses derniers déboires... Elle avait été libérée de prison depuis moins d'un an, mais elle avait toujours du mal à se défaire de la sensation que la poisse lui collait au corps comme une glue. Elle avait passé dix ans en prison pour un crime qu'elle n,avait pas vraiment commis, pas au sens propre du terme, en tout cas. Une parte d'elle l,avait commis, avait tué ses compagnon de mission au cours de cette expédition sur la lune, il y avait dix ans, cette part d'elle qui l,avait rejointe et l'vait... améliorée sur bien des points, lors de ce tragique voyage, également.

Elle avait passé dix ans à écouter cette entitiée, ses conseils et ses paroles douces dans sa tête, ses paroles de meurtres, d'trocitées et de tourments. Des images ne scessait de lui passer par la tête, alors, des iamges propres àterroriser la plus rationelle des personne et la rendre folle... Elle lui avait recommendée d,attendre son heure et de ne pas s'évader. D'attendre qu'on l'oublie, et ensuite, hé bien, ensuite, ce serait un nouveau départ! une nouvelle vie s'ouvrait devant elle.

Ces derniers mois, elle avait testé ses pouvoirs à de nombreuses reprises, mais toujours en tâchant de se faire discrète, et jamais elle ne s'était fait prendre. Mais maintenant, quelque chose lui disait que l'heure de se faire connaître approchait. Elle devait maintenant viser plus haut, et faire plus grand, si elle ne voulait pas passer sa vie à dévaliser des bijouteries minables.

Et sa compagne lui avait soufflée que cette ville serait parfaite pour celà...

Elle était arrivée à destination. Elle sortit du taxi et paya sans un mot, puis le chauffeur démarra en trombe et disparut à toute vitesse au coins de la rue. Elle regarda l'adresse sur la bout de papier qu'elle sortit de sa poche, et vérifia celle de l'immeuble devant elle. Elle était bien au bon endroit... Elle entra en cogna à l'appartement du concierge. La porte s'ouvrit, arrêtée par la chaine de suretée, et un oeil apparut dans l'entrebaillement.

- Oui?

- Bonjour, monsieur. je viens pour L,appartement à louer. Est-il encore libre?

-Oui. Attendez, je vais vous faire visiter.

la porte se referma, il y eut quelques bruits de chaînes et de verrous, et elle se rouvrit en grand pour livre le passage à un homme d'âge mûr, grand et plutôt gros, qui lui fit signe de le suivre dans l'escalier. ils montèrent au dernier étage, et il s'arrêta devant le 5-C.

- C'est ici, miss. Entrez.

Elle entra derrière lui. L'appartement était grand et bien éclairé, mais des tentures au fenêtres arrangeraient ce détails. Après avoir visité l,appartement de font en comble, elle fut satisfaite. C'était parfait pour commencer. Elle se tourna vers le concierge, et il recula d'un pas. Il lui sembla avoir vu quelque chose de très étrange dans ses yeux, et autour de sa tête... Comme des lambeaux d'ombres... Il avait l,air un peu inquiet, maintenant, et Shadowfire adorait ce spectacle. Elle eut un sourire éclatant, qui fit frémir encore plus le bonhomme.

- Il est parfait. Je le prends.

- Heu... Suivez-moi en bas pour les papiers, miss. Et vous devez payer tout de suite une avance trois mois de loyer.

- Bien sûr.

Elle sortit de son sac un liasse de billets qu'elle lui tendit. Il devait bien y avoir trois mille dollars, là-dedans! Il fit des yeux ronds en voyant cet argent.

- Ce sera... parfait...

Quelques instants plus tard, toutes les formalitée remplies, elle s'installa à son bureau, et sortit de sa malette son pertable, qu'elle brancja immédiatement.

- Bon, au travail, maintenant! Il est temps que Shadwfire sorte de l'ombre...

"You've got three new message on your mailbox"

Le premier message provenait de sa banque et lui rappelait que son conseiller financier restait à l'écoute et que la banque lui guarrantissait les meilleurs taux et des frais réduit etc.

Le deuxieme portait comme mention "New french Dress from Paris" et s'échinait à lui vendre la nouvelle collection d'une boutique où elle avait ses entrées.

Le troisieme etait bien plus atypique il lui était adressé par un certain "Poète" et en voici la teneur.

"Les ombres telles des larmes en cascade dans un puit sans fond remplissent coeurs et ames, noyant sans peine la frêle raison.
Ma plume s'agite car en panne d'inspiration je ne puis me résoudre à cesser mes incantations.
Si par le plus grand des hasards vous cherchiez à voir plus loin, je serais heureux d'avoir avec vous riches conversations"

Puis le message finit ainsi

"Je divague souvent à l'angle de Normandy avenue et de Fountain avenue dans le district de Little Armenia entre 16 heures et 18 heures. Je vous y attendrais ne me faites pas trop languir"

Elle effaça les deux premiers messages sans même leur porter attention, mais le troisième éveilla sa curiosité suffisament pour qu'elle l'archive et le prenne en note. Elle n'avait jamais vu ce contact auparavent dans son carnet d'adresses électroniques, mais elle avait ut être contactée pour une raison précise. Et son e-mail n'était pas particulièrement secret, non plus.

Ça pouvait n'être qu'une sorte de jeu ou une mauvaise blague d'un internaute qui n,avait rien de meux à faire de ses journées, mais elle en doutait. Elle n'avait après tout répnadu son adresse que dans des milieux très précis, et pas sur le web général. Elle cherchait un type de contacts très particulier, après tout, et elle était prète à tout pour dégotter les meilleurs offres possibles. Ce message avait tout l,air d'apparteneir à cette catégorie.

Et il lui donnait rendez-vous cet après-midi. Elle vérifia l'heure, et vit qu'il était 12h13. Elle avait encore pas mal de temps devant elle, et elle connaissait maintenant bien la ville puisqu'elle avait passé les trois dernières nuits à l'explorer de fond en comble, tout en amassant une certaine somme par ses vols audacieux. Elle avait donc réussi à faire d'une pierre deux coups: elle s'enrichissait et elle apprenait à connaître le terrain. Cependant, elle n'était pas bête, et elle avait un don certain pour l'informatique, en particulier le piratage et le hackage de données et de sites réputés bien défendus. Et elle n'aimait pas les mauvaises surprises...

Elle passa les trois heures suivantes à tenter de retracer le parcours de ce message pour tenter de retrouver sa source. malheureusement, soit ce type était meilleur qu'elle, soit il avait le meilleur système informatique de la galaxie, car elle n'arrivait qu'à des impasses. Elle était frustrée et irritée quand, à 15h30, elle débrancha son portable et le rangea dans sa malette. Elle avait besoin de se défouler...

- Je penses que je vais faire un petit détour pour me changer le idées avant de rencontrer l'homme-mystère. Qu'en penses-tu, Midnight?

Midnight, c'était sa chatte noire, une belle créature qu'elle avait trouvé sur le rebords de sa fenêtre le lendemain de son arrivée ici. La chatte semblait apprécier sa compagnie, et toutes les nuits, elle la suivait dans ses prérgrinations dans la ville, de loin et furtivement. Aussi avait-elle décidé de la garder et de la baptiser. Elle ne sembla pas s'en offusquer... Elle sortit par la ruelle et devint Shadowfire. Le temps était encore sombre et nuageux, comme depuis son arrivée ici, et il faisait presque noir dans l'allée. Elle pénétra dans les égouts et se dirigea vers le lieux de rendez-vous, mais elle s'arrêta en chemin. Un petit idiot de bijoutier avait cru bon de lui tirer dessus lors de sa visite de la nuit précédente, et elle détestait qu'on lui tire dessus... Elle fit la peur de sa vie à l'homme en pénétrant dans sa boutique par la ruelle, avec une apparence de démon o de spectre de la mort, et il s'attrappa la poitrine avec un gargouillement. Une attaque cardiaque! Elle n'en revenait pas! Et il finit par tomber raide mort au pieds de Shadowfire, qui ricannait et gloussait de joie en s'esquivant par où elle était venue...

Un peu plus tard, vers 17h, elle se trouvait sur le lieu de rendez-vous, sous son apparence de Annie Hagens, et attendait de voir son mystérieux messager. Elle était maintenant de meilleure humeur et mieux disposée à l'écouter quand il se montrerait.

Et elle était intimement persuadée qu'il le ferait...